La santé de l’homme dépend essentiellement de la manière dont il va se nourrir. Trop d’erreurs alimentaires se rencontrent encore en France. Afin de les éviter, les points les plus importants à connaître sont : qu’Il faut savoir composer un menu et qu’Il faut respecter les principes essentiels de l’hygiène alimentaire.

1° Savoir composer un menu pour bien se nourrir

Il s’agit de prévoir une alimentation qui soit en rapport avec les besoins des convives. Un enfant, un adolescent, un vieillard n’ont pas les mêmes besoins alimentaires qu’un adulte. Et chacun sait, maintenant, que l’alimentation d’un adulte doit varier avec le travail auquel il se livre et avec les possibilités budgétaires. On peut manger de façon rationnelle, c’est-à-dire en respectant les règles d’hygiène pour des prix très différents, si l’on tient ou si l’on ne tient pas compte de la saison, de l’abondance de certaines denrées sur le marché à une époque déterminée, du temps consacré à la cuisson.

Il faut aussi savoir utiliser les recettes, ne rien jeter qui soit sain et comestible et composer avec les goûts gastronomiques des convives. Il est possible de préparer des repas savoureux, tout en respectant les règles scientifiques de l’hygiène alimentaire. Et l’alimentation rationnelle sera d’autant mieux acceptée, par ceux qui sont à votre table, qu’elle sera teintée de cette touche bien personnelle qui prouvera un sens certain de la cuisine et de l’harmonie des plats.

2° Principes essentiels d’hygiène alimentaire

L’alimentation doit apporter, chaque jour, une certaine quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Cette énergie sera fournie par des principes nutritifs que l’on divise en trois groupes :

– Les glucides (amidon et sucre)

Exemples : l’amidon des céréales, de la pomme de terre, le miel, le sucre ordinaire (de canne, de betterave), le sucre qui se trouve dans les fruits, etc.

– Les lipides (matières grasses).

Exemples : beurre, graisses et huiles d’origine animale et végétale.

– Les protides (matières azotées et albuminoïdes).

Exemples : lait, fromages, œufs, poissons, viandes, etc.  L’alimentation doit, également, apporter chaque jour à l’organisme tous les principes nutritifs non énergétiques spécialement indispensables à la vie. – Des éléments minéraux tels que : soufre, phosphore, calcium, magnésium, chlore, sodium, potassium et d’autres moins importants par leur quantité, mais indispensables tels que : fer, iode, fluor, zinc, etc.

– Des vitamines

Dont la classification scientifique se fait en Hydrosolubles (C – B1 – B » – PP) qui sont des aliments contenant de l’eau et en Liposolubles (A – provitamine A-D) qui sont des aliments contenant de la matière grasse. Il faut classer à part deux sortes de principes qui jouent un rôle primordial dans l’équilibre alimentaire : l’eau et la cellulose qui se trouve surtout dans les parties dures des légumes et des fruits et que l’on absorbe forcément en consommant des végétaux. Enfin il est nécessaire que ces principes, qui viennent d’être énumérés, existent dans les rations alimentaires en proportions convenables. Ce serait une erreur de nourrir un être humain pendant une journée de glucides et de lipides, le lendemain de protides, etc.

En dehors du fait que le plaisir apporté par une alimentation de ce genre serait bien médiocre, ce serait une faute au point de vue de l’hygiène. Il faut savoir que les aliments que nous avons à absorber doivent exister dans un certain rapport.

Rapports conseillés

– Rapport entre les substances énergétiques (comme les glucides et les lipides) et entre les substances non-énergétiques (matières minérales et cellulose). – Rapport entre les sels minéraux (chaux, phosphore).

– Rapport entre les vitamines B et les glucides. Il est donc plus satisfaisant, plus facile et plus sage aussi de composer des menus équilibrés.

Les circonstances

Il faudra, toutefois, tenir compte de certaines circonstances générales (contrée, climat, saison) et individuelles (âge : enfant, adolescent, adulte), travail (travail manuel ou intellectuel, femme enceinte ou allaitante). Toute dépense d’énergie sera compensée par un apport supplémentaire d’aliments énergétiques (glucides, lipides). Toute dépense de construction sera compensée par une ration plus élevée d’aliments constructeurs (protides, sels minéraux).

Il ne nous appartient pas, ici, de faire un cours d’hygiène alimentaire, mais, de ce qui est principal, c’est de constituer avec les substances dont on dispose, des régimes aussi bien équilibrés que possible. En tenant compte des conseils énoncés plus haut, un papa ou une maman peut préparer le repas familial où chacun y trouvera, s’il est assez varié, tous les éléments nécessaires à ses conditions de vie.

Bien cuisiner pour bien se nourrir

De bonnes recettes semblent être la garantie d’une bonne table. Cependant, il ne suffit pas de posséder une recette, même excellente, et de vouloir bien la réussir pour être sûr du succès. S’il est vrai que pour l’apprêt et la réussite de certains plats, il faut bien plus que des connaissances, c’est-à-dire du talent et une sorte de génie (il faut des années pour devenir chef cuisinier), il n’en reste pas moins certain que la cuisine s’apprend.

La maîtresse de maison, elle, n’a que l’ambition de préparer chaque jour des plats réussis permettant de nourrir sa famille de façon agréable, mais il lui faut de l’application et de l’expérience. Si avant d’exécuter une préparation- culinaire, elle comprend bien les procédés de base, il devient assez facile d’atteindre le succès. Et la table, simplement ou luxueusement garnie, charmera les convives. La cuisine est un art, chacun le sait. Elle est aussi une science dont il faut connaître les principes essentiels.