Le rôle de l’alimentation est de fournir à l’organisme tout ce qui doit lui permettre d’assurer un fonctionnement correcte de tous les organes et permettre les diverses évolutions depuis la naissance jusqu’à l’adulte.

Le rôle de l’alimentation est de fournir à l’organisme :

  1. Une quantité de calories suffisante pour assurer la couverture des besoins internes d’énergie de l’organisme (réactions chimiques cellulaires, mouvements et travaux de divers organes) et pour permettre le travail musculaire, le travail digestif et le maintien de la température centrale à 37° C. Cette énergie est fournie par l’oxydation, dans les cellules, de certains constituants des aliments dits pour cette raison « énergétiques » : glucides (sucres et féculents comme l’amidon), lipides (matières grasses principalement), secondairement protides (matières azotées),
  2. Un certain nombre de principes nutritifs non énergétiques entrant dans la constitution des divers tissus (muscles, os, glandes, etc.) ou nécessaires à l’accomplissement de certaines réactions chimiques, tels les protides, lipides, les minéraux (phosphore, chlore, sodium, potassium, calcium, magnésium, fer, cuivre, iode, etc.), l’eau, les vitamines, la cellulose et autres substances dites « de lest »,

Les erreurs à éviter pour une alimentation équilibrée :

Consommation insuffisante de légumes, de fruits frais et de produits laitiers.

  1. Sans négliger complètement les légumes frais et les fruits frais, certaines personnes leur préfèrent d’autres aliments qu’elles jugent plus nourrissants, plus économiques, ou de préparation plus rapide. L’insuffisance de la consommation de légumes frais et de fruits frais est d’autant plus regrettable que ces aliments figurent parmi les meilleures sources de nombreux éléments numéraux (calcium, fer) et de diverses vitamines (vitamine C antiscorbutique, provitamines A).
  2. Le lait est un aliment fondamental pour les enfants très Jeunes, mais il reste tout aussi nécessaire pour les grands enfants, les adolescents et même les adultes, qui, trop souvent, ne consomment plus de lait que dans les rare occasion (dans un potage une purée un entremets, etc.).
  3. La consommation de fromages, importante dans notre pays, compense pour une part l’insuffisance de la consommation de lait en nature. Toutefois bien des gens n’en mangent qu’en petite quantité, et, même s’ils en consomment beaucoup plus, la plupart des fromages ne sauraient remplacer intégralement le lait. L’insuffisance de la consommation de lait est une erreur et d’autant plus regrettable que cet aliment, presque complet, est l’un de ceux qui peuvent contribuer le plus efficacement à assurer le bon équilibre d’une ration alimentaire. Cette insuffisance peut être préjudiciable pour le développement des os chez l’enfant, pour le maintien de leur intégrité chez l’adulte (danger de décalcification).

Consommation excessive de corps gras et de viande dans l’alimentation

  1. Cette erreur est l’une des plus répandues dans la plupart des milieux sociaux et des régions de France : on connait les conséquences pour le tube digestif, en particulier pour le foie. Ne pas abuser des aliments très gras, des plats comprenant de grandes quantités de graisses cuites, plus difficile à digérer que les corps crus.
  2. Pour beaucoup de Français, la viande est l’aliment noble pur excellence, celui qui, plus que tout autre, donne des forces et « fait du sang ». Ingérée en quantité modérée (un fois pur jour), la viande est un aliment excellent, il n’y a aucune raison physiologique d’en conseiller l’abstention, bien au contraire. En revanche, sa consommation habituelle en quantité abusive doit être dénoncée comme une erreur alimentaire regrettable, car elle peut entraîner, outre une charge supplémentaire inutile pour le budget familial, une réduction de la consommation d’autres aliments (les légumes, par exemple), une fatigue anormale de certains organes (reins, foie), et mener à la longue à l’hypertension

 Organisation défectueuse des repas

L’irrégularité trop grande des heures de repas n’est pas à proprement parler un facteur de malnutrition, mais elle peut nuire au bon fonctionnement du tube digestif et rendre l’appétit « capricieux », sur tout chez l’enfant. Il n’en est pas de même de la mauvaise habitude qui consiste à manger n’importe quels aliments à n’importe quel moment de la journée, surtout chez les jeunes enfants ce qui constitue une erreur éducative grave et peut entrainer de multiples déséquilibres alimentaires.