L’épinard (Spinacia oleracea) Chénopodiacées est très sensible à la chaleur et à la sécheresse terrestre. L’épinard affectionne les climats frais et humides. En été et dans les régions méridionales, il faut cultiver des races « lentes à monter »… Semer à l’abri du soleil, dans une terre humifère ou contenant de la tourbe et pratiquer des irrigations.

Les feuilles d’épinard possèdent leur plus grande richesse en vitamine C du 15 octobre au 15 novembre. Toutes les variétés sont sensibles aux engrais.

À poids égal, l’épinard réclame deux fois plus d’azote que les choux pommés. Le déséquilibre nutritif augmente la teneur des tissus en saponine, en oxalates de potasse et de chaux qui sont laxatifs et nuisibles à la santé. Au contraire, la valeur nutritive est augmentée lorsque le terrain reçoit des sels de potasse (chlorure) au labour hivernal, des engrais à base de sang avant le semis et des nitrates pendant la végétation.

En terrain léger, il faut enfouir du compost et de la tourbe. Ne pas semer sur terrain creux (non tassé) ou peu affermi.

Culture de l’épinard

Semer en lignes écartées de 25 à 30 cm. Faire tremper les graines pendant vingt-quatre heures dans l’eau tiède, puis les mélanger à du sable humide, dans un endroit chauffé (25-30° C) jusqu’à l’apparition de la radicule.

Les semis s’effectuent de la fin février à la fin septembre. Éclaircir une ou deux fois au début de la végétation. De mai à juillet, les plantes montent rapidement en graines, à moins d’utiliser une race « lente à monter », semée à l’abri du soleil, en terrain irrigué.

En été, pratiquer un nouveau semis toutes les trois semaines. Pour récolter en hiver, abriter les plantes du dernier semis (15 septembre au 10 octobre) avec des châssis vitrés ou du plastique clair.