En hiver, l’organisme dépense plus de calories qu’en été, pour maintenir sa température à 37°, malgré le froid ambiant. nous devons manger 500 à 600 Kcal en moyenne, sous nos climats et pour une activité moyenne, et bien davantage encore aux sports d’hiver, où l’exercice physique intense, par froid vif, en exige une grande quantité.
L’alimentation par temps froid
Vous devez augmenter votre ration quotidienne, surtout en aliments calorifiques quand il fait froid. Davantage de lipides : 80 à 100 g par jour, dont chaque gramme dégage 9 calories, choisis parmi les plus digestes (beurre frais, huile crue, crème fraîche…) et parmi ceux qui contiennent des vitamines et acides gras nécessaires à la santé (huile d’olive, d’arachide, beurre, lard…). Davantage de glucides : environ 400 à 500 g par jour, qui apportent moins de calories (4 par g) que les graisses, mais complètent leur action en facilitant leur digestion.
Ils soutiennent, en outre, l’effort musculaire et sont très rapidement assimilés, « rechargeant » ainsi l’organisme en quelques minutes (le sucre passe en dix minutes dans le sang, puis dans les muscles). Ne calculez pas chaque jour votre ration, mais introduisez un peu plus largement dans vos menus d’hiver, par exemple : charcuterie, thon, sardines, maquereaux à l’huile, olives en hors-d’œuvre, viandes grasses (porc, mouton…), féculents et légumes secs, fromages gras, fruits oléagineux, entremets, miel, confiture, chocolat.
Conservez, toutefois, une alimentation équilibrée, qui vous apporte suffisamment de sels minéraux et de vitamines (agrumes, persil, épinards, foie…) pour résister aux infections.
Aux sports d’hiver
Consommez des aliments et des boissons bien sucrés avant de skier, pour approvisionner vos muscles en combustible, mais évitez l’alcool qui réchauffe (il apporte beaucoup de calories) et excite momentanément les cellules nerveuses, mais « coupe les jambes », en empêchant la combustion du sucre dans les muscles.
L’alimentation en été
Vous n’avez pas à lutter contre le froid, vous pouvez réduire votre alimentation d’un dixième environ. Mais continuez toujours, à respecter l’équilibre entre les différents groupes d’aliments, malgré votre attirance pour les aliments frais, légumes et fruits. Buvez davantage, vous transpirez plus mais sans excès, sinon votre organisme se fatigue pour éliminer. Attention à ne pas boire glacé de façon systématique, à ne pas consommer trop de végétaux, surtout crus, ces deux pratiques favorisent l’apparition des troubles intestinaux d’été, débâcles, gonflement, irritations. Pour manger suffisamment, quand la chaleur vous coupe l’appétit, si vous prenez plus d’exercice qu’en temps ordinaire, choisissez, dans chaque groupe alimentaire, les aliments les plus légers.
Aliments protidiques
Volaille, viande et poisson maigres, jambon, œufs. Produits laitiers : lait glacé, lait caillé, yaourt, fromages à pâte dure.
Corps gras
Beurre cru ou fondu, huile crue, crème fraîche.
Glucides
Céréales, sucre, miel, confiture, gâteaux secs, jus de fruits sucrés. Prenez les mets les plus nourrissants sous la présentation la plus fraîche, crèmes ou chocolats glacés, jus de fruits sucrés, la plus légère (riz en salade, poissons en gelée, crème fouettée…), la plus condensée (œufs brouillés, omelette froide au fromage, salades composées de diverses viandes, œufs, légumes, etc., salades de fruits).
Enfin, consommez une partie de votre ration aux heures fraîches (au petit déjeuner, à 10 heures du soir), et faites plusieurs petits repas, qui passent mieux que deux ou trois trop chargés. Ne confondez pas aliment calorifique et aliment chaud : un potage brillant apporte dix à quarante fois moins d’énergie qu’une glace.
Diète
Régime consistant à supprimer l’alimentation du malade ou d’une personne au régime.
- La diète absolue, limitée habituellement à quelques heures, s’impose dans l’appendicite, les hémorragies digestives, les suites d’opération chirurgicale, par exemple.
- La diète liquide (eau d’Evian, eau sucrée) est nécessaire dans les diarrhées aiguës et peut comporter du thé ou du bouillon de légumes (maladies aiguës, fébriles). Elle évite la déshydratation et peut être prolongée pendant quelques jours.
La diète ne doit être instituée, en principe, que sur le conseil du médecin, car elle affaiblit toujours l’organisme et peut, après une maladie, retarder le retour à un état de santé normal.